Comment rendre sa maison plus écologique ?

Elle est l’habitat polluant peu l’environnement. Au-delà d’une structure la plus naturelle possible (bois, terre, matériaux de proximité, etc.), l’activité qu’elle abrite se veut durable. D’une part, elle produit ou consomme peu d’énergie, laquelle doit être propre et renouvelable. D’autre part, la vie de la maison génère peu de déchets. L’on cible sous ce terme les émissions de gaz polluants et les déchets ménagers, organiques et verts. Enfin, la maison écologique consomme peu d’eau et est capable de la recycler au plan collectif ou individuel.

A noter que les maisons de construction récentes sont généralement qualifiées d’écologiques lorsqu’elles respectent diverses normes. Pour avoir une idée de la nature de ses exigences, le site français de l’ADEME est très intéressant et complet.

Agir pour rendre son logement plus écologique commence certainement à éviter les pertes d’énergie au moyen d’une bonne isolation. Le plus simple et le plus efficace passent souvent par la pose, par un professionnel, de doubles vitrages et d’une couche d’isolant extérieur. Ce dernier présente de plus l’avantage de supprimer les ponts thermiques, discrets et énergivores. C’est la solution radicale, mais souvent l’isolation des combles suffit à la transformation un profil énergétique.

Une fois bien isolée et bien ventilée, la maison doit être chauffée. Les poêles à granulés (optimisation du bois) et les inserts sont de bonnes solutions, performantes et économiques. Selon les régions, il peut être intéressant de les coupler avec une pompe à chaleur, pour les saisons intermédiaires. La maison individuelle a aussi tout intérêt à produire son eau chaude sanitaire à partir de son système de chauffage…

Elles sont faites de gestes simples de chasse au gaspillage. Ces écogestes peuvent être facilement adoptés par tous les membres de la famille. On peut en établir, sans réflexion préalable, une liste non exhaustive, mais qui peut constituer une bonne base :

• Eteindre systématiquement les lumières dans les pièces que l’on quitte, les ordinateurs et appareils en mode veille, si l’on ne s’en sert pas ; utiliser des ampoules économiques et à LED

• Limiter le chauffage des pièces de vie à 19°, les chambres à 17° et enfiler une veste toute chaude et douce

• Entretenir les appareils ménagers (dégivrage du frigo, changement des sacs et filtres d’aspirateur…)

• Couper l’eau du brossage de dent, de la douche entre deux savonnages

• Penser au pommeau de douche à pression, à la chasse d’eau à double flux, etc.

• Le jardin, au cas échéant, permet d’ombrager la façade l’été avec un arbre à feuilles caduques. Il reçoit et composte les déchets verts de cuisine.

Tout cela est faisable sans grandes contraintes. Mais cela est assez vain si le bâti lui-même de l'habitat le transforme en passoire énergétique. Il convient donc de commencer par la chasse aux ponts thermiques et à la surconsommation, et envisager les solutions portées par les professionnels. L’on garde à l’esprit que l’isolation, le remplacement de menuiseries et le changement de dispositif de chauffage ne s’improvisent pas. Mais ils peuvent améliorer radicalement le confort de la maison…. et en abaisser superbement les coûts.